Daymé Arocena
l'Album Cubafonia
De la santería au jazz, une chanteuse éclatante
La jeune protégée de Gilles Peterson, Daymé Arocena était de retour avec l'album « Cubafonia ».
l'Album Cubafonia
La jeune protégée de Gilles Peterson, Daymé Arocena était de retour avec l'album « Cubafonia ».
Daymé Arocena : la puissance soul en provenance de Cuba. Sonocardiogram, est un album intimiste de Daymé Arocena. Après « Cubafonía », Daymé Arocena, la pépite cubaine du label Brownswood avait publié « Sonocardiogram », un album dans lequel elle se livrait sans filtre.
Trilogía, un puissant triptyque hommage aux trois divinités Oyà, Oshùn et Yemayà. Une sorte d’opéra-rock afro-cubain qu’elle écrivit à l’âge de dix-sept ans alors qu’elle poursuivait ses études musicales.
Daymé Arocena
revendique les racines de la santería,
religion polythéiste initiée par les esclaves de l'île.
Elle était la nouvelle égérie de Gilles Peterson, cette cubaine qui avait 23 ans s'était signalée par une visite percussive du standard de jazz « Cry Me a River. Brouillant délibérément les pistes en mélangeant salsa, reggaeton et electro rumba, ce premier album d'une artiste expressive et organique bouscule les fondamentaux de la scène cubaine. Daymé Arocena revendique les racines de la santería, religion polythéiste initiée par les esclaves de l'île, et du vaudou, en s'ouvrant à une écriture exigeante.
Une puissante voix de soul, une exubérance formidable : Daymé Arocena, 23 ans, est la nouvelle protégée de Gilles Peterson, le promoteur passionné de la nouvelle scène cubaine qui l'a rencontrée lors de ses Havana Cultura Sessions. « C'est une artiste complète, une chanteuse qui fait la connexion entre la rumba traditionnelle, le jazz, la pop et la culture yoruba, mais aussi une excellente compositrice et arrangeuse...
L'immédiateté de son art, la virtuosité de son chant et quelques audaces ( le titre « El Ruso », en hommage à sa mère contrainte d'apprendre le russe en plein embargo américain) positionnent cette nouvelle diva des Caraïbes en première ligne de la musique de son île. (Les Inrockuptibles)
Une langue qui se chante à cuba dans les rites de la santeria, spiritualité à laquelle leur père était initié. Elles aussi ont voulu apprendre ces chants sacrés et ont intégré un groupe de percussionnistes et chanteurs initiés avec lesquels elles se retrouvent pour apprendre ce répertoire qui ne se trouve dans aucune partition.
Daymé Arocena porte les habits et le turban blanc indissociables de la Santería, la religion polythéiste afro-cubaine dont elle est adepte. La chanteuse explique même que sa personnalité est définie par les deux orishas dont elle est la fille : Ochun, déesse des rivières, lui confère joie, douceur et féminité ; alors que Yemaya, déesse de la mer, est synonyme de mystère.
Un mix tropical entre la riche tradition musicale de l'île et les productions électroniques d'aujourd'hui qui a révelé plusieurs artistes, dont la chanteuse Daymé Arocena signée sur Brownswood Records. "Madres", un premier titre à découvrir...