La Santería
La Santería (Lukumi, Regla Lucumi ou regla de Ocha) est une religion originaire des Caraïbes dérivée de la religion yoruba pratiquée à Cuba, en Colombie et au Venezuela. Pour échapper à la conversion au christianisme, les esclaves ont habilement mêlés dans leurs cérémonies leurs esprits aux saints catholiques. Grâce à la santeria ils purent sauvegarder également leurs danses, leurs rythmes, leurs chants et, pendant longtemps leurs langues et dialectes...
Orishas
La santeria a pour objet le culte d'une vingtaine de saints, ou orishas. Des dieux d'origine africaine. Les orishas sont : Ochun, qui correspond à la Vierge de la charité du Cuivre (Virgen de la Caridad del Cobre), patronne de Cuba. Mulâtresse sensuelle, maîtresse des fleuves, de l'or et de l'amour, sa couleur symbolique est le jaune.
Orula(époux de Ochun), l'équivalent de Saint François d'Assises, est le devin par excellence.
Chango (amant de Ochun), malgré son sexe, est l'équivalent de Sainte Barbara. C'est un guerrier porté sur les femmes et obsédé par l'argent.
Yemaya
Yemaya est un personnage important. On l'identifie à la Virgen de Regla, patronne de la baie de La Havane. On l'appelle aussi la Vierge Noire. Reine de l'eau salée, elle donna origine à la vie humaine.
La santeria est une manifestation authentiques des traditions séculaires de la communauté afro-américaine dans le Nouveau Monde.
l'Influence des cultes de l'île sur la musique
La richesse de la musique cubaine est connue. Ce que l'on connaît moins c'est l'influence des cultes de l'île sur la musique. Dieux de la religion yoruba ou saints du christianisme, les divinités participent au paysage musical, réunies dans la religion synchrétique santeria.
Cuba la musique des dieux
Le chant choral catholique, participent à cette culture musicale de l'île et les dieux de la Santeria, les orishas, cohabitent avec la vierge du cuivre à l'occasion des nombreuses manifestations, pèlerinages où fêtes votives. Ce livre propose une découverte des racines de la culture cubaine, des pratiques que l'on pensait enfouies et qui ressurgissent, modèlant à la fois l'imaginaire, mais aussi, de manière plus inattendue, la cuisine, la médecine, la vie quotidienne.
Nostalgie dansante des papys cubains : Las Hermanas Faez, Compay Segundo, Les trovadores de l'Oriente, La Trova de Las Hermanas Faez et Sancti Spiritu, le trio Miraflores.
Origines et histoire, Rituels d'initiation, de protection, de divination et rituels magiques
La Santeria est une religion peu connue en France. Elle dissimule des croyances traditionnelles africaines derrière un catholicisme de façade, à travers l’imagerie et la statuaire. En effet, les esclaves africains identifièrent leurs divinités yorubas aux saints de la religion catholique afin de pouvoir continuer à les adorer malgré l’interdiction des conquistadores. Cet ouvrage vous permettra de mieux en comprendre l’histoire complexe et d’apprendre à connaître l’ensemble des croyances qui en découle et comment réaliser les rituels d’initiation, de magie et de divination...
Confessions d'une révolutionnaire devenue prêtresse en Santeria
Aconcha est née à La Havane dans une famille d'origine sino-africaine. Dès sa naissance, son oncle babalao ou " sorcier " dans le culte de la Santeria, décèle en elle une digne représentante de sa lignée et lui insuffle tout son savoir. A la Révolution, le changement radical de la société cubaine interrompt les aspirations profondes de l'adolescente.
Son père, fervent communiste, lui transmet sa fièvre révolutionnaire et, en 1965, elle obtient un poste à l'ambassade de Cuba à Paris. En mai 68, elle quitte ces fonctions et opte pour un retour vers ses rêves d'enfance, laissant libre cours à l'énergie créatrice qui l'habite...
Aconcha Sanz Averhoff
Cette autodidacte se lance dans les milieux artistiques et s'exprime comme peintre, dessinateur, sculpteur, styliste. Elle chante même : à travers son CD Noche Cubana, et rend hommage au bolero. Elle expose à Paris, La Havane, Bruxelles et tant d'autres villes.
Est-ce parce qu'elle vit loin de l'île de son enfance qu'inlassablement, Aconcha poursuit une quête ? Retrouver la femme abyssale, la faire émerger "des eaux profondes et noires" ?
L'Appel des Orishas est un ouvrage de passions, de rencontres, de métissages, émaillé des paillettes d'un talent inné, aussi précieux qu'il est parfumé d'humilité et d'allégresse.
Orisha majeur, il possède les clefs du destin,
Eleguá ouvre les portes du malheur et du bonheur. c'est la personnification du hasard et de la mort. Portier de la montagne et de la savane, il est fils de Obatalà et de Yemu. C'est le premier du groupe des 4 guerriers ( Eleggua, Oggún, Ochosi et Osun ). Il gagna sur Olofi, Obatalà et Orula suffisamment de privilèges pour être le premier: Okana.
Aucun Orisha ne le précède car Olofi lui même dit : " Puisque tu es le plus petit, et mon messager, tu seras le plus grand sur terre comme au ciel, et rien ne pourra être fait sans compter avec toi "
Ses couleurs sont le rouge et le noir que ses adorateurs portent sur un collier autour du cou, et on lui attribue tous les jouets d'enfants comme symboles. Eleggua se syncrétise dans la religion catholique avec l'enfant d'Atocha, saint Antoine de Padoue.