Une créature laide
Au début des temps, il n'y avait aucune créature aussi laide dans le monde que la chauve-souris. Elle est montée au ciel pour voir Dieu. Elle dit, " donnez-moi des plumes, je meurs de froid. " Mais Dieu n'avait pas de plume. " Chaque oiseau vous donnera une plume," décida t'il. Ainsi la chauve-souris a obtenu la plume blanche du pigeon et le vert du perroquet, le jaune du colibri, le rose du flamant, le rouge de la touffe du cardinal et le bleu du martin-pêcheur, le brun de l'aile de l'aigle et la plume de soleil qui brûle sur la poitrine du toucan. La chauve-souris, luxuriante de couleurs, se déplace entre terre et nuages. Partout où elle va, l'air est devenu plaisant et les oiseaux muets d'admiration. L'arc-en-ciel est né de l'écho de son vol. La vanité de son poitrail, elle a acquis un regard dédaigneux. Les oiseaux se sont réunis. Ensemble ils ont volés jusqu'à Dieu. " La chauve-souris nous raille," se sont-ils plaints. " Et qui plus est, nous avons froid sans les plumes qu'elle nous a prises." Le jour suivant, quand la chauve-souris a secoué ses plumes en plein vol, elle est soudainement devenue nue. Une pluie de plumes est tombée sur la terre. elle les cherche toujours. Aveugle et laide, ennemie de la lumière, elle vit cachée dans des cavernes. elle sort pour chercher ses plumes perdues après la nuit tombée et vole très vite, ne s'arrêtant jamais dans la honte d'être vue.
Le village des Nooktas
Il y avait beaucoup de morts dans le village des Nooktas. Dans chaque cadavre il y avait un trou par lequel le sang avait été volé. Le meurtrier était un enfant qui tuait déjà avant qu'il n'ait appris à marcher, il a reçu sa sentence en éclatant de rire, et Il l'ont transpercés de lances, il riait pendant que les lances le couvrait comme des épines. "Je vous apprendrai à me tuer," a dit l'enfant. Il a suggéré à ses bourreaux qu'ils devaient allumer un grand feu et l'y jeter. Ses cendres seraient dispersées par le vent, ils furent inquiets de faire le mal et c'est ainsi que les premiers moustiques ont commencés à voler.
Le miel vivait dans l'air
Les deux sœurs de la loi l'avaient jeté du hamac plusieurs fois. elles venaient le chercher la nuit et le jour. Elle le voulaient comme eau de bouche. Seulement elles réussissaient a avoir le contact avec lui que dans leurs rêves, elles pouvaient le lécher, en faire leurs repas. Leur désir a continué à grandir. Un matin quand les soeurs-de la-loi se baignaient, elles se sont heurtées au Miel sur la rive. Et elles l'ont éclaboussé. Une fois humide, le Miel s'est dissous. Dans le Golfe de Paria il n'est pas facile de trouver le miel perdu. Vous devez monter aux arbres, la hache dans la main, ouvrir les troncs pour le fouiller. Le miel rare est mangé avec le plaisir et avec la crainte.
Pachacamac
Pachacamac, qui était un fils du soleil, a fait un homme et une femme dans les dunes de Lurin. Il y avait rien pour manger et l'homme est mort de faim. Quand la femme s'est enfoncée dans le sable cherchant des racines, le soleil est entré et lui ai fait un enfant. Jaloux, Pachacamac a attrapé le bébé nouveau-né et l'a coupé en pièces. Mais soudainement il s'est repenti, et a été effrayé de la colère de son père, le soleil a dispersé dans le monde les restes de son frère. Le grain a grandi ; des nervures et os, ont fait le manioc. Le sang a fait la terre fertile et des arbres fruitiers et les arbres sont montés de la chair semée. Ainsi les femmes et des hommes nés sur ces rivages, où il ne pleut jamais, trouvent l'alimentation.
Rencontre avec les Tainos
Quand Christophe Colomb arrive, Ils croiseront des Tainos, "un brandon à la main, et des herbes pour en boire la fumée". Premier contact avec le cigare, assimilé à un objet de prière. Ce sera pour la prochaine fois. De retour vers l'Espagne, Colomb récapitule les promesses à Leurs Altesses de Castille. Promesses d'épices, d'or, d'évangélisation. Les épices: il n'y en a pas. L'or : très peu.Les Indiens: disons 100 000 âmes. C'est Colomb qui parle " Quoi que ce soit qu'ils possèdent, jamais ils ne disent non et vous invitent à le partager avec eux, montrant autant d'affection que s'ils offraient leur cœur."